Suite au vote quasi unanime du Parlement européen en septembre 2021 en faveur d’une accélération de la transition vers une innovation sans recherche animale dans la recherche, l’éducation et les tests réglementaires, le Magazine de la Santé, l’émission présentée par Marina Carrère d’Encausse, dédiait un reportage de quelques minutes sur la question de l’expérimentation animale et le développement des méthodes substitutives dans la recherche.
L’équipe est allée filmer et interroger deux chercheurs :
Pro Anima a été contactée, sur les conseils du député Loïc Dombreval, par les équipes du Magazine de la Santé.
Ainsi, par le biais de sa fondatrice et Secrétaire générale, le Comité a fait entendre sa voix rappelant plusieurs points essentiels :
Nous tenons ici à remercier la journaliste Adélie Floch et son caméraman pour leur professionnalisme.
Par ailleurs, lors de l’interview dans les locaux de Pro Anima, ce qu’a réexpliqué notre Secrétaire générale, Christiane Laupie-Koechlin est que :
Le vote du Parlement européen de septembre dernier fait écho aux arguments que le Comité Scientifique Pro Anima défend depuis plus de 30 ans.
la reconnaissance des méthodes non-animales et de leur fiabilité dans un nombre croissant de domaines et de pathologies ; ainsi leur potentiel pour la santé humaine ;
L’UE enregistrait en 2008 (Mémo Commission Européenne) 197.000 décès prématurés par an des suites d’effets secondaires de médicaments pourtant longtemps testés sur les animaux.
En 2004, la FDA estimait aussi déjà le taux d’échec des médicaments lors du passage de l’expérimentation animale aux essais cliniques sur l’homme à 92 %.
la reconnaissance de la nécessité d’investissements supplémentaires pour ces méthodes de substitution (dont la création de mécanismes de financement préférentiel)
Le manque d’un véritable plan de financement public et de soutien politique a joué un rôle indéniable dans le retard du développement des méthodes non-animales.
Des sondages récents montrent que :
Ce qui est absolument nécessaire pour aller plus loin est un soutien politique, médiatique et financier en faveur de ces recherches non-animales ; ceci, à la hauteur des enjeux de santé contemporains.
Il y a un retard important en France, en comparaison par exemple aux pays d’Europe du Nord.
C’est d’ailleurs pourquoi :
L’expérimentation animale touche de nombreux domaines de notre vie quotidienne (de l’élaboration des médicaments, à la mise sur le marché de produits chimiques ‑peinture, pesticides, produits ménagers, produits médicaux…-, et les ingrédients des produits cosmétiques…).