Egypte : une alternative aux tests sur animaux avec des résultats très satisfaisants

Egypte : une alternative aux tests sur animaux avec des résultats très satisfaisants


15 décembre 2015

Il est important qu’un étudiant puisse s’entraîner à réaliser des actes de chirurgie avant d’exercer sur de véritables patients, qu’il s’agisse de médecine humaine ou vétérinaire.

imageGénéralement, ce type d’entrainements est réalisé sur des animaux vivants, ce qui entraine un problème éthique évident.

Dans le cas de l’endoscopie, les travaux réalisés sur ces chevaux provoquent des blessures douloureuses sur l’animal, à cause de l’inexpérience des étudiants, mais également des risques de blessures pour ces derniers.

Travailler sur des animaux vivants peut également contribuer à désensibiliser les étudiants, chose qui n’est pas souhaitable.

La technique utilisée à la Faculté de médecine vétérinaire du Caire permet de travailler avec la tête et le cou provenant d’un cheval euthanasié suite à une maladie grave et incurable.

L’utilisation d’une nouvelle méthode de plastination, la technique Elnady, permet de préserver le spécimen de manière efficace.

Après une série de procédures permettant la fixation des tissus (utilisation de formaline, acétone, alcool, divers type de silicones, remplissage des cavités, et bains divers), la préservation de la déshydratation des tissus est optimale.

Ce modèle a pu être maintenu en bonnes conditions pendant plus d’une année et a servi à plusieurs reprises. De plus, il représente un intérêt financier certains car il n’y a plus besoin de sédatif contrairement à l’usage d’animaux vivants.

Cette technique est à généraliser en France car elle permettrait de réduire le nombre d’animaux utilisés dans l’enseignement, conformément à ce que demande la Directive 2010/63/UE.

Lire l’article en anglais.

AG