C’est le Professeur André
Fougerousse qui a mené notre
délégation composée du Docteur Ginette Bléger, du Docteur Hervé Staub, de
Sylvia Hecker, d’Huguette Werck et de Christian d’Andlau Hombourg (Salomé Pollet vétérinaire, s’étant
jointe téléphoniquement à l’assemblée). La délégation a rencontrée le Directeur départemental
de la protection des populations du Bas Rhin : Philippe Recous, le Docteur
Claude Le Quere son adjoint, ainsi que Sébastien Schultz responsable
environnement.
Cette réunion qui a duré environ
1h30 a permis de dire en introduction
qu’avec plus de 60 000 signataires de notre pétition, nous demandons la
fermeture de l’élevage de primates de Nierderhausbergen , pour des raisons
scientifiques, éthiques, législatives et économiques. Les raisons scientifiques
ont bien entendu été longuement développées par les Docteurs Bléger et Staub,
appuyées par le Professeur Fougerousse. Le Docteur Le Quere ainsi que Philippe
Recous en ont pris note, mais nous ont fait savoir que la Préfecture n’était
concernée que par le volet administratif, ce qui nous a donné l’opportunité
d’évoquer l’opacité du SILABE, qui n’est répertorié ni au registre du commerce
ni au registre des associations. Nous avons également redemandé la copie du
dossier sur le fondement duquel s’est
prononcé le Préfet (demande,
rapport du directeur départemental de la protection des populations,
avis de la commission départementale de la nature, dossier technique annexé à
la demande) pour signer l’arrêté autorisant la structure à doubler sa capacité
d’accueil.
(un mouvement citoyen puissant demande la fermeture de cet élevage de primates)
Le
Docteur Le Quere s’est engagé à nous délivrer ces documents et a pris une
nouvelle fois note de toutes nos autres actions déjà engagées (manifestation de
rue, questions écrites des députés français et européens, suivi du dossier par
des juristes).
Lors de la conclusion nous
avons remis un gros dossier sur les méthodes de recherche sans animaux à nos
interlocuteurs, ainsi qu’une lettre de Salomé Pollet, vétérinaire et membre de Pro Anima, qui lors de la liaison téléphonique a également demandé quelles seraient les mesures prises en cas
de crise sanitaire (puisqu’il y a eu un précédent en 2008).
Cette
rencontre nous a permis de faire le point et de dégager les axes de nouvelles
actions à mettre en place :
Contrôler attentivement la réception des documents sollicités et les
faire étudier par notre avocate.Demander un rendez-vous avec la Ministre de la Recherche, qui sera
visitée par une équipe de scientifiques référents de Pro Anima. (puisque c’est
ce Ministère, qui en 1997, avait mis fin au projet des 3000 primates de Holtzheim
des mêmes requérants).Programmer un rendez vous avec des eurodéputés de l’Eurogroup for
Animals ainsi qu’avec d’autres membres de la commission santé.Se rapprocher encore une fois du Préfet et de « son
bras droit » directement ainsi que de l’Université de Strasbourg dont
dépend le SILABE.
(sondage dernières nouvelles d’Alsace du 18 mai 2015)