Ancienne administratrice de la SPA, ancienne directrice de communication et ayant travaillé avec les parlementaires européens à l’adoption de la directive de 1986 (86/609/CEE) qui visait à harmoniser les législations nationales concernant la protection des animaux utilisés à certaines fins expérimentales, Christiane Laupie-Koechlin a crée Pro Anima en 1989 avec le soutien du Professeur Théodore Monod et de François d’Harcourt, député d’honneur de l’Assemblée nationale. Son double objectif éthique et scientifique : faire mieux et autrement qu’avec l’expérimentation animale.
Depuis 35 ans, Pro Anima contribue à une plus grande reconnaissance des méthodes non animales afin de permettre une évaluation plus fiable des substances chimiques dont les médicaments.
Emeline est en charge depuis fin 2020 de la coordination et de la stratégie de l’ONG, représentant le Comité auprès de diverses instances, notamment au sein du projet européen PARC (Partnership for the Assessment of Risks from Chemicals) en tant que partie prenante externe, ou encore de l’ECEAE, coalition européenne qui travaille à la sortie de l’expérimentation animale au sein de l’UE.
Avec un parcours universitaire pluridisciplinaire, diplômée des universités de Versailles St-Quentin, Panthéon-Assas et Panthéon-Sorbonne, combinant psychologie, droit et gestion de projets, Emeline apporte, en coordination avec Christiane et Lilas, ses compétences pragmatiques et transversales pour le développement des activités de Pro Anima en faveur d’une meilleure évaluation et acceptation des méthodes non animales auprès de différentes cibles (décideurs publics, acteurs économiques et société civile).
Au sein du Comité scientifique Pro Anima, Lilas apporte son expérience et ses connaissances scientifiques pour participer à la valorisation et au soutien des nouvelles méthodes non animales, en favorisant le dialogue ouvert et constructif entre les différents acteurs, l’éducation et la formation des jeunes chercheur-e‑s et en influençant les décideurs politiques afin de rendre possible une recherche biomédicale et des tests toxicologiques plus fiables, bénéfiques à la fois pour les humains, les animaux et l’environnement.
Lilas est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en biochimie de l’INSA de Toulouse et d’un doctorat en cancérologie du CRCT / Université Paul Sabatier Toulouse III. Après avoir effectué un post doctorat à l’University College of London, Lilas a décidé de prendre du recul par rapport à la recherche universitaire pour se consacrer à des réflexions sur une science plus pertinente pour l’humain, en travaillant comme manager scientifique chez Animal Free Research UK. Lilas est convaincue que l’utilisation des données humaines est cruciale pour avancer vers une science plus éthique et plus fiable.
Issu d’une licence de Science et Technologie à l’université Paris Saclay, Thomas poursuit ses études et effectue actuellement un master, en alternance, Evénementiel, Médiation des Arts et des Sciences à l’université Paris Saclay. Au sein du Comité Scientifique Pro Anima, et en tant que médiateur scientifique, Thomas participe aux actions de médiation de l’association, telles que les ateliers de sensibilisation à la recherche non animale, la veille scientifique et technologique et la vulgarisation des connaissances sur les réseaux sociaux.
Thomas fait également de la médiation scientifique sur la cristallographie de manière bénévole et/ou rémunérée depuis la fête de la science 2014.
Son intérêt pour les sciences s’est concrétisé avec l’obtention d’une licence de Biologie parcours Environnement.
Désireuse de partager ses connaissances scientifiques avec le plus grand nombre, Julia poursuit actuellement ses études dans le Master Médiation et Communication des Sciences et des Techniques de l’Université de Bordeaux.
De façon plus concrète, elle a particulièrement appris lors de son premier stage au sein du laboratoire de cancérologie SIRIC BRIO, qui s’est soldé par un CDD en tant que responsable de communication scientifique. Depuis, elle continue à s’impliquer dans des comités et des associations liées à la recherche sur le cancer.
Parallèlement, Julia est particulièrement investie dans la cause animale. Le Comité Scientifique Pro Anima se situant à la croisée des chemins entre recherche et éthique animale, intégrer cette ONG fut une opportunité précieuse pour Julia.
Ainsi, cette étudiante motivée assiste Pro Anima dans la création et la publication de la revue Sciences, Enjeux, Santé, produit des publications de vulgarisation scientifique, et épaule Thomas pour les ateliers de sensibilisation.