Organisé par le Laboratoire de référence de l’UE pour les alternatives aux tests animaux (EURL ECVAM) du Centre commun de recherche (JRC) de la Commission européenne, l’atelier “Heads on ! Designing a Qualification Framework for Organ-on-Chip” s’est tenu à Berlin en juin 2023 en amont du Sommet mondial des systèmes microphysiologiques (MPS) 2023.
L’objectif de l’atelier était de recueillir les contributions d’acteurs de différents domaines et horizons intéressés par la qualification des dispositifs d’organes-sur-puce (OoC) destinés à être utilisés dans le secteur pharmaceutique.
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Dans le domaine de l’évaluation probabiliste des risques, des modèles d’intelligence artificielle (IA) de plus en plus sophistiqués peuvent être appliqués à une multitude de données d’exposition et de dangers non seulement pour obtenir des prévisions pour des paramètres particuliers, mais également pour estimer l’incertitude des résultats de l’évaluation des risques.
Sur la base d’un livre blanc antérieur (Maertens et al., 2022), un atelier avait discuté de l’avenir de la toxicologie et de la manière dont l’évaluation probabiliste des risques peut aider à lever les incertitudes dans l’évaluation des risques chimiques. Les experts soulignent l’importance de l’évaluation quantitative en toxicologie et la nécessité d’une compréhension plus approfondie de la manière dont les produits chimiques affectent notre santé.
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Les jumeaux humains virtuels (VHT) est un modèle informatique des processus physiopathologiques humains. Les VHT recèlent un énorme potentiel en matière de santé et de soins, notamment en permettant aux professionnels de santé de fournir des soins personnalisés allant de la prévention ciblée aux parcours cliniques adaptés.
L’objectif principal de cette action est de développer une plateforme mettant à la disposition des utilisateurs (1) un référentiel unifié de ressources pour les VHT, (2) un ensemble de boîtes à outils et logiciels open source et (3) un accès à des services informatiques permettant de développer, tester, et intégrer des modèles VHT.
Valeur totale estimée : 24 000 000 EUR
Date limite de réception des candidatures : 29/05/2024 — 16h00 (Europe/Bruxelles)
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Le développeur et fabricant Charles River Laboratories espère réduire le recours aux tests sur les animaux avec le lancement de son projet de développement de méthodes alternatives porté par un investissement de 500 millions de dollars.
Le nouveau projet d’alternatives aux animaux est actuellement entièrement interne et composé d’experts de l’entreprise en matière de bien-être animal, de science, de technologie, d’opérations et de plaidoyer. Le plan consiste à inclure un plus grand nombre d’alternatives, via des partenariats avec d’autres organisations pour développer d’autres méthodes de test et proposer un plaidoyer en faveur d’un changement de politique.
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En utilisant une technique connue sous le nom d’électro-écriture par fusion (MEW), les chercheurs de L’Oréal, aux côtés de l’équipe du professeur Dalton de l’Université de l’Oregon, ont conçu des structures en plastique qui reproduisent la matrice extracellulaire de la peau naturelle. La polyvalence et l’adaptabilité de ce modèle lui confèrent de nombreuses utilisations, notamment l’étude de l’impact du microenvironnement biologique et physique sur la peau, la création de modèles cutanés pathologiques et le test de traitements dermo-cosmétiques et pharmaceutiques sur des peaux de différents âges.
“Notre recherche collaborative a non seulement accéléré le processus de reconstruction cutanée, mais a également ouvert des voies pour de futures applications en ingénierie des tissus cutanés. Nous sommes ravis d’explorer d’autres applications, renforçant ainsi notre engagement en faveur de l’innovation et de la beauté sans expérimentation animale.” — Anne Colonna, Directrice de la Recherche Avancée, L’Oréal R&I.
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Une étude unique en son genre menée par des chercheur·e·s du Dartmouth College (NH, États-Unis), en collaboration avec l’Université de Pittsburgh (PA, États-Unis), a utilisé des méthodes informatiques et des données d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour révéler de multiples systèmes de régulation des émotions dans le cerveau humain, qui peuvent être des cibles cliniques potentielles.
Les résultats ont révélé que la régulation des émotions implique des zones du cortex préfrontal antérieur et d’autres hiérarchies corticales de niveau supérieur dont les rôles dans la régulation des émotions n’avaient pas été identifiés auparavant avec ce niveau de précision.
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Les cellules cancéreuses peuvent changer de forme pour s’adapter à un nouvel environnement, ce qui leur permet de se propager dans tout le corps et d’échapper au traitement. En quantifiant la forme 3D de plus de 60 000 cellules de mélanome lorsque certains gènes étaient “désactivés”, des scientifiques de l’Institute of Cancer Research, en collaboration avec des chercheurs de l’Imperial College de Londres, ont découvert comment les cellules cancéreuses de la peau se transforment en fonction de leur environnement et ont identifié deux gènes qui contrôlent la façon dont les cellules changent de forme. La découverte de ces gènes offre deux cibles médicamenteuses potentielles pour empêcher la métastase du cancer du mélanome. L’étude est publiée dans la revue Cell Reports.
L’équipe de recherche se concentre désormais sur la création de technologies basées sur l’intelligence artificielle (IA) pour faciliter la sélection de médicaments ciblant les gènes impliqués dans la transformation des cellules cancéreuses. Utiliser l’IA pour faire des prédictions sur le succès des médicaments sur la base des images 3D des cellules pourrait réduire de moitié les délais de développement des médicaments.
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