Sylvia Hecker, vice Présidente de Pro Anima , vient d’envoyer un courrier à la députée Martine Wonner.
Madame la Députée,
J’ai entendu votre message et pris connaissance de votre implication dans la création de l’association « Bon Sens ». Vous nous encouragez à y adhérer, mais pour ce faire il faudrait nous dire très concrètement ce que votre équipe propose et aussi ce qu’un citoyen lambda peut apporter à votre projet.
Je suis désolée que nous n’ayons, à ce jour, jamais pu coopérer pour la mise en œuvre de notre engagement, ni reçu de réponse de votre part, concernant la question écrite remise le 26 avril 2018 à Madame Lozachmeur et dont nous attendons encore de savoir si vous allez la poser à l’Assemblée Nationale ou non.
Vous savez comme nous que les effets secondaires de médicaments longuement testés sur les animaux provoquent chaque année des milliers d’hospitalisations et de décès prématurés à cause d’une mauvaise évaluation des risques chimiques toxiques. Pourtant cette obsolète et dangereuse recherche est toujours bien financée et le nombre d’animaux sacrifiés en constante augmentation.
L’association allemande des médecins contre l’expérimentation animale vient de créer une Data Base, qui répertorie toutes les méthodes substitutives disponibles au niveau mondial (avec traductions en allemand et en anglais).
Celle ci est déjà riche de plus de 250 contributions, dont font partie les programmes et méthodes que nous avons développés avec nos laboratoires partenaires.
Nous avons très bien travaillé avec les députés régionaux Schneider, Hillmeyer, Grosskost et bien d’autres par le passé.
Nous avons également été très bien reçus chez vous, chez Monsieur Studer, chez Monsieur Waserman, mais sans les suites espérées et nous le déplorons.
Nous souhaitons cependant que le temps de la rencontre entre votre projet et le nôtre à Pro Anima, soit venu.
Dans l’attente de vous lire,
Bien cordialement
Sylvia Hecker
vice-présidente comité scientifique Pro Anima Strasbourg