Conférence en ligne le 29 juin 2021
Organisée par VGT Austria (Verein Gegen Tierfabriken — association contre les usines animales)
Comment mimer COVID-19 dans les cultures cellulaires et contribuer ainsi à la caractérisation de nouvelles stratégies de traitement ?
L’émergence croissante de nouvelles maladies infectieuses telles que la COVID-19, voire d’autres agents pathogènes résistants, souligne la nécessité d’accélérer la recherche pour tester les agents dans des cultures cellulaires humaines bien caractérisées.
Les développements rapides des cultures organotypiques offrent de nouveaux outils révolutionnaires pour caractériser en détail la transmission des agents pathogènes aux points d’entrée et, par conséquent, pour trouver les points faibles de l’agent pathogène.
En outre, ces mini-organes peuvent également être utilisés pour tester des médicaments déjà approuvés ou en cours de validation, ainsi que de nouvelles stratégies de vaccination. Par conséquent, notre équipe conçoit des modèles de barrière humaine optimisés et intelligents en combinaison avec des composants immunitaires pertinents pour l’infection afin de caractériser et — si possible — de prévenir les réactions de dépassement de l’humain (c’est-à-dire de l’hôte), l’entrée des pathogènes et les premières étapes de transmission dans un système 3D en utilisant des approches innovantes.
VGT est très heureux d’accueillir le professeur Doris Wilflingseder, biologiste spécialiste des infections, de l’Institut d’hygiène et de microbiologie médicale de l’Université médicale d’Innsbruck, en tant que conférencière invitée.
Dans sa conférence en ligne, la biologiste parlera de ses recherches actuelles sur le Covid-19 sans animaux. Depuis le début de sa carrière scientifique, l’objectif primordial de Doris Wilflingseder est de développer et d’établir des méthodes sans animaux dans la recherche fondamentale :
« Depuis mon premier jour au laboratoire, j’ai évité les expériences sur les animaux. Je suis convaincu que de bons modèles de culture cellulaire humaine et les nouvelles technologies correspondantes, telles que le criblage à haut contenu, nous mèneront plus loin que les expériences sur des modèles animaux, notamment en ce qui concerne la recherche sur les agents pathogènes humains tels que le VIH‑1 ou le SRAS-CoV‑2. »
A cette fin, elle a fondé le MUI animalFree Research Cluster afin de rassembler les collègues ayant une expertise scientifique au Tirol. Elle est également vice-présidente de la société RepRefRed et a réussi à faire du thème des alternatives à l’expérimentation animale un cours obligatoire du programme de maitrise en médecine moléculaire.
Pour le public germanophone, vous pouvez vous inscrire à la conférence ici