Pro Anima, contraint et forcé se doit de répondre aux attaques injustes et sans fondement de ses détracteurs, à la suite des propos diffamatoires tenus dans l’éditorial du journal “l’Antivivisection” 183, édité par la Ligue française contre la vivisection (LFCV).
Nous avons fait appel à notre avocate mandatée pour requérir la diffusion d’un droit de réponse.
Nous avons été choqués par les attaques de la LFCV particulièrement déloyales et allant à l’encontre de l’union entre les associations. Union que nous essayons d’assurer par notre collaboration avec d’autres organismes ayant des buts similaires ou proches.
La cause que nous soutenons est assez ardue sans que nous ayons besoin d’y ajouter davantage de difficultés en se livrant à un règlement de compte en place publique. De plus, répondre à ces attaques représente pour nous une perte de temps et de moyens dont on se passerait volontiers.
Les faits rapportés sont faux.
Voici notre réponse.
La LFCV, considérant qu’elle n’occupait ses locaux de la rue Blanche qu’à de très rares occasions et que l’association Pro Anima poursuivait des buts similaires et complémentaires a conclu une convention d’occupation précaire à titre gracieux, le 22 décembre 2005 avec Pro Anima. Il n’a jamais été question de payer un loyer puisque le but était bien, dans un échange de bon procédé, de soulager Pro Anima du règlement d’un loyer, qui de son côté assurait une garde quotidienne des locaux parisiens (la LFCV ayant déménagé à Toulouse). Cet hébergement était d’ailleurs mentionné régulièrement dans nos rapports d’activité. (Comme c’est encore le cas pour le rapport d’activité 2015 visible sur le site) . Pro Anima a de son côté assumé les dépenses courantes d’entretien des lots dont elle avait la jouissance, tout en assurant gracieusement et pendant 10 ans le réacheminement des plis adressés à la LFCV. Tout cela s’est toujours fait en parfaite intelligence avec Jacques Desmeules, son président d’alors, et son secrétariat, dans un cadre totalement apaisé. La participation de la LFCV, à hauteur de 800 euros en août 2009, au programme VALITOX (développement des méthodes alternatives à l’expérimentation animale) piloté par Pro Anima témoigne de cette bonne entente. Pro Anima a, jusqu’à une date récente, toujours entretenu d’excellentes relations avec La LFCV.
Loin de « profiter du système », Pro Anima a même consenti un prêt de 5.000 euros à la LFCV qui connaissait des difficultés de trésorerie ainsi que deux dons de 2.500 euros chacun aux termes de trois chèques, encaissés les 14 novembre 2008 (5.000€), 20 novembre 2008 (2.500€) et 9 décembre 2008 (2.500€).
Pro Anima, selon congé qui lui a été délivré, a libéré les locaux qu’elle occupait et a restitué les clefs le 2 mars 2016 à Maitre HOTTE. Le départ de l’association Pro Anima des locaux de la rue Blanche et la remise des clés n’ont donné lieu à aucune observation ou réclamation de la part du représentant légal de la LFCV. Aucun constat d’état des lieux de sortie n’ayant été adressé à Pro Anima.
Pro Anima ne saurait tolérer de voir sa réputation jetée en pâture aux termes d’un éditorial diffamatoire, et à l’occasion duquel Madame PHILIPPE se garde bien de préciser qu’elle n’a entrepris aucune démarche écrite à l’égard de Pro Anima. Et pour cause : la LFCV ne portera pas plainte contre Pro Anima tout simplement parce que ses affirmations sont sans fondement.