Le règlement REACH (enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des produits chimiques) de l’Union européenne vise à garantir des niveaux élevés de protection de la santé humaine et de l’environnement, tout en promouvant des alternatives à l’expérimentation animale. Néanmoins, les pratiques réglementaires actuelles reposent encore largement sur des méthodes basées sur les animaux.
Une nouvelle étude souligne les limites scientifiques des modèles animaux et met en évidence les contraintes éthiques et méthodologiques associées à leur utilisation. Elle synthétise les défis et les opportunités liés à l’intégration des NAM dans les tests de toxicité réglementaires dans le cadre de REACH. Les principaux défis identifiés comprennent des cadres législatifs contradictoires et inadéquats, des processus de validation lents et restrictifs, une faible acceptation des NAM par les autorités réglementaires, et des amendements législatifs qui devraient augmenter les tests sur les animaux.
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Les tests sur les animaux ont joué un rôle crucial dans les avancées médicales, conduisant à des découvertes majeures qui ont sauvé d’innombrables vies. Cependant, il existe aujourd’hui des alternatives plus précises, plus économiques et plus éthiques. Les évolutions réglementaires restent trop lentes pour réellement diminuer le nombre d’animaux utilisés. Après des mois de travail, l’équipe de Cherry Biotech est fière de partager son livre blanc sur les tests sur les animaux.
“En 2025, à une époque où le progrès de l’IA remet plus que jamais en question nos notions de conscience, de sensibilité et d’autonomie, il semble essentiel de décider de l’utilisation appropriée des technologies et de reconsidérer nos relations actuelles et futures avec les animaux de laboratoire” — Jeremy Cramer, fondateur et PDG de Cherry Biotech
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Le projet MASAI (Mammography Screening with Artificial Intelligence), une étude randomisée, contrôlée et de non-infériorité, a confronté le dépistage mammographique assisté par IA à la double lecture standard dans le programme national de dépistage en Suède. Le dépistage du cancer du sein assisté par l’IA a détecté 29 % de cas de cancers en plus que le dépistage traditionnel. De plus, l’IA n’a pas seulement détecté plus de cancers, mais il en a aussi détecté d’autres qui étaient cliniquement pertinents. La dernière partie de l’étude porte sur le cancer du sein non dépisté.
Publiée dans The Lancet Digital Health, cette étude fournit des preuves concrètes de l’impact de l’IA sur la pratique clinique.
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L’EURL ECVAM offre un accès ouvert à son laboratoire d’essais à haut débit (High Throughput Testing, HTT) aux utilisateurs qui souhaitent automatiser leurs méthodes in vitro pour évaluer leur transférabilité, leur fiabilité et leurs performances globales et pour générer de grands ensembles de données sur des bibliothèques de composés sur mesure afin d’évaluer la pertinence d’applications ciblées telles que les approches non animales des tests toxicologiques pour l’évaluation réglementaire de la sécurité des produits chimiques.
La date limite de candidature est le 31 mars à 23h45 (CET)
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Les Trophées de la HealthTech offrent une occasion unique de mettre en lumière les talents, de promouvoir les technologies novatrices et de renforcer la dynamique collaborative du secteur. Ils célèbrent les qualités qui façonnent l’avenir des soins de santé : la créativité, la persévérance, le talent et l’impact sur la société. Pour cette édition 2025, de nouveaux thèmes emblématiques viennent enrichir les distinctions habituelles, avec des trophées portant sur des thématiques clés : Trophée Made In France, Célébration de l’innovation développée et fabriquée en France, Trophée Prévention, IA en Santé, Santé Mentale ou encore Tech Bio, reflétant les priorités et les tendances.
Le 31 mars 2025, au prestigieux Théâtre de la Tour Eiffel à Paris, la cérémonie de remise des prix sera rehaussée par la présence d’un invité d’honneur inspirant, dont le parcours entrera en résonance avec l’ambition et la créativité des lauréats. Candidature avant le 25 février.
Forte d’une décennie de recherche académique, NETRI poursuit son ascension avec l’inauguration de son usine de production d’organes-sur-puce (OoC) à Lyon, première en France. Accompagné d’une levée de fonds à hauteur de 5 millions €, ce nouveau site marque un changement d’échelle pour la start-up industrielle qui est devenue en six ans un acteur majeur dans le domaine de la recherche médicale et des technologies de santé en France et à l’international.
“Cette usine représente une avancée cruciale pour la recherche médicale en France et à l’étranger. Elle nous permettra de produire en masse des organes-sur-puce, rendant cette technologie accessible à un plus grand nombre de fabricants, tout en renforçant la compétitivité française dans ce domaine stratégique.” déclare Thibault Honegger, PDG et co-fondateur.
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InSphero, leader mondial des solutions de culture cellulaire in vitro 3D évolutives et fiables pour la découverte de médicaments, vient d’annoncer que sa directrice scientifique, le Dr Madhu Nag, a été nommée membre du conseil d’administration de la Society for Laboratory Automation and Screening (SLAS), pour un mandat de trois ans à compter du 1er janvier 2025. Le Dr Nag assumera également le rôle de secrétaire du conseil d’administration.
“Cette nomination témoigne des contributions exceptionnelles du Dr Madhu dans le domaine de la culture cellulaire 3D et de sa vision pour faire progresser les nouvelles méthodologies d’approche”, a déclaré le Dr. Jan Lichtenberg, PDG et cofondateur d’InSphero, qui a été membre du conseil d’administration de 2021 à 2023 et président de SLAS en 2023.
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Le 27 janvier a marqué une étape importante vers un avenir où l’IA et l’ingéniosité humaine se combinent pour vaincre nos maladies les plus dévastatrices : le lancement de Manas AI, une société fondée pour accroître rapidement la capacité de découverte et de développement de médicaments vitaux.
“Nous pensons que cette approche peut transformer la découverte de médicaments d’un processus de plusieurs décennies à un processus de quelques années, permettant ainsi aux patient(e)s d’obtenir des traitements vitaux bien plus vite que jamais auparavant. […] En combinant l’intuition humaine aux capacités de reconnaissance de formes de l’IA, nous ne nous contentons pas d’accélérer la découverte de médicaments, nous la rendons plus intelligente et plus susceptible de réussir.” Dr Siddhartha Mukherjee et Reid Hoffman, co-fondateurs de Manas AI.
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Gameto, une société de biotechnologie en phase clinique qui développe des thérapies à base de cellules souches pluripotentes induites (iPSC) pour la santé des femmes, a annoncé que la FDA américaine (US) avait approuvé sa demande Investigational New Drug (nouveau médicament expérimental, IND) pour Fertilo, afin de permettre le lancement du premier essai clinique de phase 3 aux États-Unis pour une thérapie à base d’iPSC.
En décembre 2024, Fertilo a marqué l’histoire avec la première naissance humaine vivante au monde grâce à sa technologie Fertilo. En co-cultivant des ovules immatures avec les cellules de soutien ovariennes exclusives de Fertilo, Gameto a recréé le processus naturel de maturation des ovules en laboratoire, offrant une solution de fertilité plus rapide, plus sûre et plus accessible. Cette étape révolutionnaire met en évidence le potentiel de la technologie iPSC pour répondre à des besoins critiques non satisfaits en médecine reproductive.
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Les organoïdes humains ont considérablement amélioré la compréhension de la biologie du développement et des maladies, en fournissant un modèle spécifique aux patient(e) et présentant des avantages par rapport aux modèles animaux. Cette technologie peut fournir des informations sur les menaces sanitaires émergentes et futures liées au changement climatique, aux infections zoonotiques, aux polluants environnementaux, etc. Les organoïdes peuvent également montrer un potentiel pour les thérapies cellulaires régénératives et la transplantation d’organes. Cependant, plusieurs défis pour une application clinique à grande échelle subsistent, notamment celui d’augmenter la complexité des modèles et les difficultés liées à la mise à l’échelle clinique des cultures organoïdes. Pour exploiter pleinement le potentiel de la technologie des organoïdes, des efforts interdisciplinaires sont nécessaires, intégrant les avancées de la biologie, de la bio-ingénierie, de la science informatique, de l’éthique et de la recherche clinique.
Une nouvelle revue publiée dans Nature Medicine présente les réalisations majeures de la recherche et des technologies sur les organoïdes épithéliaux et offre une perspective sur l’avenir des organoïdes dans l’avancement de la santé humaine et de la médecine.
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Les os sont des structures complexes dotées de propriétés uniques qui les rendent particulièrement intéressants dans la recherche sur le cancer, notamment lorsqu’on étudie la façon dont le cancer du sein se propage (métastases) vers les tissus osseux.
Le groupe du Dr Tgiskou, à l’Institut Henry Royce, en collaboration avec le Dr Harrison et le professeur Clarke du groupe de biologie du sein du Centre de recherche sur le cancer de Manchester, révolutionne le domaine de l’ingénierie osseuse en utilisant la technologie de bio-impression 3D pour créer des modèles osseux sophistiqués en laboratoire. Cette approche innovante pourrait réduire considérablement le besoin de tests sur les animaux tout en offrant des conditions plus contrôlées et reproductibles pour l’étude des tissus osseux.
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