Un article particulièrement complaisant est paru dans la revue Santé magazine du mois d’avril dernier.
Intitulé “Pourquoi la science ne se passe-t-elle pas d’animaux ?” L’article apporte un regard biaisé sur le sujet.
La recherche animale y est encensée, malgré ses limites avérées et graves, s’ajoutant au problème éthique qu’elle constitue.
Les alternatives aux expérimentations animales sont évoquées pour mieux être invalidées par principe, sans même interroger de véritables experts sur le sujet…
Les seuls référents ayant droit à la parole sont Messieurs Chapouthier et Lachapelle, des partisans assumés de l’expérimentation animale, dont l’un travaille pour le GIRCOR, site internet vitrine de la recherche sur les animaux.
Pour dénoncer cette information totalement biaisée, nous avons écrit à Émilie Gillet, journaliste scientifique responsable de l’article, en lui rappelant certains faits avérés et notre argumentation habituelle.
Sa réponse nous montre bien que le parti pris est quasiment assumé, et que les méthodes scientifiques hors expérimentation sont toujours abordées par un prisme négatif.
…Nous avons eu très peu de place dans cet article pour donner la parole à tous les acteurs de la recherche, avec et sans modèles animaux, et nous avons donc fait un choix éditorial (…)
je peux vous assurer que ceux que j’ai interviewés y ont longuement réfléchi et ont une opinion de plus mesurée sur ce sujet…
Cette dernière partie est préoccupante car les seules personnes interrogées dans l’article sont connues pour être de véritables RP de l’expérimentation animale. C’est donc cela que la journaliste considère comme une opinion mesurée. Tous les acteurs du débat ne sont donc pas représentés dans l’article.
Pour information, la revue Santé magazine est tirée à plus de 350 000 exemplaires soit autant de personnes qui seront clairement orientées dans leur manière d’aborder le sujet.
Drôle de journalisme !