En juillet 2015, le Dr Anne Vonesch vice-présidente d’Alsace Nature et membre du Bureau Européen de l’Environnement confie le dossier « Niederhausbergen » à Sylvia Hecker, vice-présidente du Comité scientifique Pro Anima.
Rapidement, différentes associations se joignent à Pro Anima pour former un groupe motivé et solidaire.
Pro Anima a ainsi collaboré avec de nombreuses associations françaises : Animalsace, Code Animal, Fight for Monkeys, International Campaigns, Animal testing, 269Life, Animalise, ou encore RAO Reporters et Antidode Europe ;
Mais aussi des associations allemandes : Soko Tierschutz et Artze gegen Tierversuche ;
A cet ensemble associatif, s’ajoutent des dizaines de nos référents scientifiques, des élus nationaux et européens, plusieurs membres du Conseil d’administration de l’Université de Strasbourg ; la police nationale, les renseignements généraux ou encore la gendarmerie de Mundolsheim dont dépend la commune de Niederhausbergen ;
Sans oublier le soutien de personnalités, telles que Matthieu Ricard, Aymeric Caron, Anny Duperey ;
Et le cabinet d’avocats Huglo-Lepage avec lequel nous travaillons et qui ne défend que des dossiers médiatiques et à médiatiser.
Ce dossier porte sur le commerce de primates de l’université de Strasbourg et transitant par le Centre de primatologie de Niederhausbergen.
En 2009, l’UNISTRA (Université de Strasbourg) remporte l’appel à projet national du premier fond interministériel de 1,7 million d’euros lui permettant de créer l’ADUEIS, dissoute depuis. Le commerce de primates est réintégré à l’Université de Strasbourg.
La dotation de l’appel à projet permet de financer de nouvelles installations sur le domaine du Fort Foch à Niederhausbergen pour accueillir les primates (initialement voués principalement à l’éthologie).
Au gré de différentes autorisations préfectorales, le centre est passé de 400 à 800 puis à 1600 animaux dont seul 150 sont pour la recherche en éthologie.
La marque SILABE est déposée et constitue une plateforme de service de l’Université de Strasbourg.
Ces animaux qui viennent principalement de l’Ile Maurice, sont achetés 10€ le kg et revendus 5000€ le primate à des laboratoires pharmaceutiques européens tels que Covance, Hoffmann Laroche, Servier, Novartis, etc.
En plus de ce commerce, des pratiques cruelles et empiriques sont menées sur ces primates (conditions d’observation et expérimentations : stress, enfermement et isolement, vie hors du milieu naturel, maladies inoculées artificiellement, procédures lourdes et traumatismes)
La souffrance des animaux de laboratoire ne se limite d’ailleurs pas aux expériences. Elle commence bien en amont, avec la capture et l’acheminement des animaux depuis leurs élevages de production vers les laboratoires, telle que le rapporte l’enquête accablante de l’association Animal Testing : durée du transport, promiscuité avec d’autres espèces, enfermement…
Avec l’aide de nos avocats, l’enjeu porte sur la fermeture du Centre de primatologie de Niederhausbergen et la cessation d’un juteux trafic.