Parkinson : Nous soutenons les travaux du Professeur Schwamborn. Mobilisé avec son équipe pour comprendre et traiter la maladie de Parkinson, Jens Schwamborn utilise les dernières technologies de la bio ingénierie pour trouver des solutions concrètes à cette terrible pathologie. En France 150 000 personnes sont touchées par cette pathologie. L’expérimentation in vivo ne permettant pas d’avancées significatives concernant les maladies neurodégénératives, il est nécessaire de soutenir les nouveaux outils de recherche n’impliquant pas l’expérimentation animale.
En quoi vos recherches sont pertinentes en termes de santé publique
Le but de nos recherches est de comprendre, de modéliser et de traiter les désordres neurodégénératifs liés à la maladie de Parkinson et à la maladie de Batten. Dans le futur nous aimerions également aborder la maladie d’Alzheimer. Nous utilisons des outils qui n’emploient pas d’animaux mais qui sont basés sur des cellules souches pluripotentes humaines induites. Ces cellules sont générées par des individus en bonne santé ainsi que sur des patients. Donc ces modèles ne sont pas seulement pertinents au niveau de la maladie modelisée, mais ils sont également personalisés. Les maladies neurodégéneratives dont nous parlons ne sont pas seulement un fardeau pour les patients mais également pour leurs proches. De plus, à cause des énormes coûts associés à ces maladies (traitement des symptômes, soins, ) l’impact économique est énorme.
En quoi votre programme peut participer à la Réduction et au Remplacement des animaux utilisés en recherche biomédicale, comme cela est mentionné dans la Directive 2010/63/UE sur les animaux utilisés à des fins scientifiques ?
Nous utilisons des cellules souches pluripotentes humaines induites afin d’établir une modélisation sophistiquée de la maladie spécifiquement humaine, in vitro. Particulièrement pour les maladies neurodégénératives, les modèles souris utilisés dans le passé échouent souvent à reproduire des caracteristiques pertinentes de la maladie. Notre modéle cellulaire avancé pourrait aider à remplacer les modèles animaux actuellement utilisés.
En particulier nous utlisons deux modèles :