Afin de contribuer à une plus grande acceptation des NAMs (fiabilité, robustesse et validation des méthodes non animales), le Comité scientifique Pro Anima, soutenu par PARC et le FC3R, organise et anime une série de discussions avec des acteurs clés (chercheurs, industriels, régulateurs).
Au regard des défis notamment identifiés par PARC dans le cadre de sa feuille de route pour le NGRA (Next Generation Risk Assessment), les discussions s’articulent autour des thèmes suivants : toxicologie, NAMs et régulation.
Les panels de discussion, en ligne et en anglais, sont gratuits sur inscription.
Le Comité scientifique Pro Anima a eu l’honneur de co-organiser la 3ème édition en partenariat avec avec la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM). Après avoir discuté des enjeux centraux de l’acceptation et de l’harmonisation réglementaires des NAMs lors des deux premiers panels, avec des intervenant(e)s de renommée internationale, ce troisième panel portera sur la question essentielle de sensibilisation des publics, des modalités et des challenges dont s’emparent les chercheur(e)s, les institutions mais aussi les médias pour répondre aux besoins de confiance et d’information de la société civile face à la nouvelle science du XXIe siècle, plus fiable et respectueuse de la santé humaine, animale et environnementale (selon le concept One Health ou de santé globale).
La session était co-modérée par Dr Athanassia Sotiropoulos, directrice du centre français des 3R (FC3R) et Dr Lilas Courtot, responsable scientifique du Comité scientifique Pro Anima. Pendant une heure et avant de consacrer un moment aux échanges avec le public, les deux modératrices ont eu le plaisir d’échanger et de donner la parole à des intervenantes de premier plan au regard des enjeux des nouvelles méthodes de recherche, de santé et d’information des publics, à savoir Dr Valérie Lemarchandel, directrice scientifique à la FRM, Dr Stéphanie Descroix, directrice de recherche à l’Institut Curie ainsi que Dr Luigi Formicola, co-fondateur et directeur des opérations de la startup ExAdEx-Innov.
Un grand merci à nos panélistes et modératrices pour ces échanges riches, complexes et stimulants. Et merci également aux participantes et participants et à la Fondation pour la Recherche Médicale pour sa participation et son soutien dans l’organisation de cet événement. Nous publierons bientôt un compte rendu pour partager ces réflexions au plus grand nombre et continuer à avancer sur ces sujets essentiels.
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Dr Valérie Lemarchandel
Docteure en biologie, directrice de recherche au CNRS, Valérie Lemarchandel mène tout d’abord entre 1989 et 2006, une activité de recherche dans le champ de l’hématologie, du développement embryonnaire et de la génétique moléculaire. Elle est ensuite chargée de mission pour la communication scientifique durant 4 ans au sein de la direction de l’Institut des sciences biologiques du CNRS.
Depuis 2010, elle est directrice scientifique de la Fondation pour la recherche médicale et membre de son directoire.
Dr Stéphanie Descroix
Stéphanie Descroix est actuellement directrice de recherche au CNRS, cheffe de l’équipe de recherche Macromolécules et microsystèmes en biologie et en médecine à l’Institut Curie Paris et à l’Institut Pierre Gilles De Gennes. Son équipe est mondialement reconnue pour le développement de dispositifs et de concepts microfluidiques (organes-sur-puce) pour la biologie fondamentale, la biophysique et la clinique, avec un fort engagement dans le transfert de technologie dans le domaine de la médecine et des sciences de la vie. Elle est directrice adjointe du réseau national français sur la microfluidique (GDR MNF). Elle est l’auteur de plus de 90 publications scientifiques et a participé à plusieurs projets européens très sélectifs. Elle a co-lancé avec succès en 2016 la société Inorevia, basée sur la microfluidique, qui a été récompensée par plusieurs institutions françaises et européennes prestigieuses. Stéphanie s’est plus récemment distinguée pour sa contribution dans le cadre du projet MED-OOC (Organes et organoïdes-sur-puces), porté par le CNRS, l’Inserm et le CEA, qui a pour ambition de développer une nouvelle génération d’organes et d’organoïdes sur puces, capables de mimer la physiologie ou la pathologie de l’organe du patient, dans l’objectif de l’utiliser pour la médecine personnalisée.
Dr Luigi Formicola
Luigi Formicola est le co-fondateur et directeur des opérations d’ExAdEx-Innov, une startup innovante avec l’ambition de révolutionner la recherche sur le tissu adipeux grâce à des modèles ex vivo brevetés qui reproduisent fidèlement la graisse humaine.
Titulaire d’un doctorat en biologie cellulaire, il possède plus de dix ans d’expérience dans la gestion de projets de recherche et le transfert de technologies dans le secteur des biotechnologies, ainsi que dans le développement de médicaments. Il a ainsi été témoin des évolutions de la recherche préclinique et de l’émergence de solutions alternatives visant à réduire le besoin d’expérimentation animale tout en améliorant la prédictibilité des essais cliniques.
Jeudi 27 juin, 13h-14h15 (Paris)
Pour notre première session sur la définition des critères d’acceptation réglementaire des NAMs, nous avons eu l’honneur et le plaisir d’accueillir le Dr Carl Westmoreland (Unilever), le Pr Ellen Fritsche (DNTOX & SCAHT) et le Dr Clive Roper pour ce qui a été une discussion fascinante et fructueuse.
Pour cette session 2, nous explorerons et discuterons des défis actuels, des opportunités et des actions en cours en faveur de l’harmonisation des NAMs, afin de s’assurer qu’ils peuvent et seront réglementés/acceptés dans le monde entier, et selon les mêmes critères. Nous aurons le privilège d’accueillir Dr Nicole Kleinstreuer, directrice de NICEATM au National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS), Dr Nina Hobi, PDG d’AlveoliX ainsi que Dr Surat Parvatam, conseillère stratégie senior chez HSI India.
Nous sommes ravis de modérer la session avec Prof Merel Ritskes-Hoitinga, de l’université d’Utrecht.
Jeudi 25 avril, 13 – 14h (Paris)
Il devient de plus en plus évident que si nous voulons accélérer l’adoption de nouvelles méthodes non animales, les critères de validation des techniques et leur validation doivent être harmonisés à l’échelle mondiale. Pour garantir la confiance dans les nouveaux modèles, les régulateurs doivent les valider pour s’assurer qu’ils sont robustes, qu’ils imitent fidèlement les fonctions du corps humain et qu’ils conviennent à des contextes d’utilisation spécifiques. Ce panel de discussion a cherché à aborder l’objectif difficile de la définition des critères d’acceptation.
Nous étions ravi·e·s d’avoir accueilli pour l’occasion :